Je les ai accompagnés

Julien Gueniat

Organisologue, Fournisseur de temps libre

Sa passion

Ce qui m’anime, c’est d’aider les gens, à leur échelle, à mettre de l’ordre dans le chaos. Je le fais à travers Organisologie.com

J’aime bien aussi les chats, les livres, les kettlebells et le café.

Je n’aime pas les gens qui mangent la bouche ouverte.

Au quotidien je me réveille sans alarme, j’écris (le matin) et l’après-midi je me balade en nature ou je réponds à mes e-mails. 

Son livre

en finir avec l'infobésité

Maîtrisez le tsunami d'informations et organisez votre vie numérique.

Libérez votre esprit !

Lâchez ce livre !

Allez dans les paramètres de votre smartphone.

Lisez le temps d’utilisation qui s’affiche.

Ça? Ce sont les heures durant lesquelles vous êtes exposé.e à une surcharge d’informations ! 

Les tweets d’Elon Musk. Un article super intéressant. Une énième catastrophe climatique. Kim Jong-Un qui fait mumuse avec ses missiles.

Sans omettre vos 150 mails du jour. Les idées originales que vous ne voulez pas oublier. La « to-do » liste qui s’allonge au fil des heures. Les échéances à réaliser pour hier.

Ajoutez les heures passées derrière tous vos écrans et vous obtenez…

Un tsunami quotidien d’informations qui génère de l’infobésité.

Cette infobésité vous fait perdre du temps, de l’énergie et anéantit votre attention. Elle crée des pensées invasives et de l’anxiété tout en contribuant à la charge mentale.

La bonne nouvelle ? En créant étape par étape votre Cerveau Numérique, vous pourrez sélectionner et centraliser rapidement votre information dans un espace unique. 

En plus de gagner des heures chaque semaine ? Vous progresserez avec plus de régularité et sérénité dans vos projets.

Où peut-on trouver le livre ?

Son parcours d'auteur

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire un livre ?

Le fait que la plupart des gens n’ont pas conscience des effets que l’information peut avoir sur leur esprit. Ce constat a changé depuis l’arrivée du COVID. La fatigue informationnelle s’est faite un peu mieux ressentir. En général, les gens ne réalisent pas que… on est ce que l’on mange et de la même manière, on pense l’information que l’on consomme.

Un autre point : l’infobésité est souvent associée aux news et médias, alors que nos propres comportements peuvent aussi générer de l’infobésité (ne pas être organisé génère des imprévus. Ne pas payer une facture génère de l’information supplémentaire).

J’ai été touché par ce problème en me lançant à mon compte (2018). Je suis tombé dans le piège de l’outil magique (en 2 clics, vous réglez tous vos problèmes, pour un café par mois).

Mais c’est connu : un outil reste un outil. Si je ne sais pas conduire ma Ferrari, vous arriverez plus rapidement à destination avec votre vélo. 

L’école n’apprend pas à gérer l’information. Les livres sur le problème de l’information restent très théoriques. C’est dommage, parce que la plupart des gens passent des heures chaque jour à manipuler de l’information. 

Mon livre comble ce gouffre.

En quoi est-ce que ton livre impacte le lecteur ? Le monde autour de nous ?

Il permet de faire prendre conscience des effets de l’information sur notre corps et notre esprit. De plus, un certain type de lecteur arrivera, en suivant les étapes indiquées dans le livre, à maîtriser l’excès d’information et se libérer l’esprit au quotidien.

Moins de stress, moins de cris, moins de burn-out. Plutôt sympa non ? 

Je mentionne “un certain type de lecteur” parce que mon ouvrage ne s’adresse pas à tout le monde. C’est un livre polarisant. 

Qu’est-ce que ce livre t’a apporté ?

Je sais désormais exactement ce qu’apporte une maison d’édition. Je peux désormais mieux choisir ce qui est le plus adapté à mes besoins (maison d’édition ou autoédition). 

Ce livre m’a permis de mettre de la clarté dans la méthode que je développe et d’apprendre à réduire, réduire et encore réduire mon message. C’était un exercice intéressant qui me rappelle ce que disait Blaise Pascal : « Je vous écris une longue lettre parce que je n’ai pas le temps d’en écrire une courte. »

Un conseil aux personnes qui veulent se lancer dans l’aventure ?

Le mot « aventure » résume bien ce qui vous attend : on s’image souvent un livre comme une rédaction linéaire allant d’un point A à un point B. Je pense qu’un livre a ce pouvoir de vous transformer.

Chaque fois que j’écris un livre, je passe par des phases de doutes, des phases d’euphorie et pas mal d’insomnies créatives.

Je vais lister 3 conseils (parce que trois, c’est un bon chiffre).

1/ Faites de la place pour votre livre

Si c’est Bagdad dans votre quotidien. Si vous êtes crevé au réveil… et qu’il vous faut aujourd’hui 3 cafés pour commencer à ouvrir les yeux, je vous recommande de mettre en place votre quotidien.

Moi j’aime bien avancer chaque jour sur la table des matières puis d’accoucher le premier jet en 30 jours. Lorsque je crée la table des matières détaillée, je vais jeter mes idées au fil des heures… pendant que je bosse sur d’autres projets. Cette première phase dure 2 mois et j’y passe au total… 1 heure par jour grand max. La phase de rédaction est plus intense : 2-3 heures par jour.

2/ Quand vous relisez, supprimez.

Vient ensuite la phase d’édition. Là, je fais supprimer tout ce qui n’est pas clair, changer certains mots. Je supprime souvent plusieurs paragraphes.

Au final, c’est bien de laisser le lecteur sur sa faim plutôt que de lui donner trop d’information (rien de pire qu’un livre théorique sur l’infobésité qui contribue à l’infobésité… non ? Mais ce concept est valable pour d’autres livres de non-fiction).

Stephen King donne comme conseil pour la relecture : le premier jet – 10%.

3/ Passez beaucoup de temps sur la couverture du livre

La plupart des gens ne verront que ça de votre livre.

Un mot sur l’autoédition ?

Initialement ce livre aurait dû être publié via une maison d’édition, mais en cours de route j’ai changé d’avis. Je voulais avoir le contrôle sur la totalité du processus et savoir ce qu’apporte une maison d’édition dans la création d’un ouvrage. 

Aujourd’hui je sais, et mon prochain livre sera à nouveau avec une maison d’édition.

Qu’est-ce que l’accompagnement de Laurence t’a apporté ?

Laurence m’a aidé à mettre le doigt sur les incohérences de structure. Cela n’a pas uniquement modifié le livre, mais également le programme “Le Cerveau Numérique”. C’était une erreur pédagogique. Je voulais enseigner le système que j’utilise aujourd’hui pour gérer mon information, plutôt que le système que j’ai utilisé à mes débuts. Grosse erreur, mais difficile à identifier.

Elle m’a donné de très bons retours “tactiques” : par exemple, j’ai viré les annexes. Ou alors j’ai supprimé des expériences que je mettais uniquement pour flatter mon égo mais qui au final n’apportaient pas beaucoup.

Sa formation m’a bien aidé dans le processus de sélection de relecteurs. La grille effets désirés / effets ressentis est un outil que je garde avec moi : il me permet de voir si mon livre est à côté de la plaque.